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Fourcès colour photos & description

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Sometime, I will get around to translating this into language but there is a Google version below.

LE CHATEAU DE FOURCÈS

Dès le Xe siècle, une charte atteste à Fources l’existence d’une place-forte. Des livres terriers du XVIIe réevèlent par ailleurs la présence, au centre de la place du village, d’une motte, infrastructure vraisemblable d’un chateau primitif, ceinturee de fossés récemment mis à jour par des travaux de voirie.

On sait que le chateau, possédé par le roi d’Angleterre dans la coseigneurie de Fourcès en sa qualité de duc d’Aquitaine, avait eté detruit à I’occasion de la guerre dite de Saint-Sardos (1323-1327), prelude entre autres escarmouches franco-anglaises à la guerre de Cent ans.

Edouard III Plantagenet, qui l’avait recouvré, decidait en 1331 sa remise en etat et en organisait la garde. Le roi de France Charles VII, qui avait reconquis la Gascogne depuis trente cinq ans, donnait en1488 "commission d’abattre et démolir le chateau de Fources pour crime de felonie du co-seigneur du fief. Selon le cartulaire municipal de Condom, l’exécution de la sentence ne necessita pas moms de "cinq à six cens hommes à pié, armatz de balestes, pes de crabe et aultres ferramens". De tels moyens laissent supposer un edifice de taille.

Faute d’autres sources, l’esprit et le style de l’architecture du chàteau actuel, implanté au Sud-Est du village et baigné par l’Auzoue, incitent à concevoir sa construction dans les annees qui ont suivi cette demolition, sous le régne de Louis XII, sinon au debut de celui de Francois ler.

Le chàteau qu’un inventaire disait dejà tres "delabreé en 1771, s’offreà nous bien mutilé. II ne presente plus au Sud et à l’Est que deux ailes d’épaisseur inégale. Hors-oeuvre, une forte tour ronde garnit l’angle saillant formé au Sud-Ouest par leurs faces exteneures. En diagonale, au Nord-Ouest, à l’aisselle de l’équerre dessinee par les deux ailes, l’architecte a établi une autre tour, carree mais tout aussi robuste.

A juger de la continuité du parement de sa facade exteneure, l’aile orientale se prolongeait sans doute à l’origine jusqu’au "pourtau de la ville, au debouché du pont sur I’Auzoue. Des remaniements en ont trop denaturé l’extré mité pour l’affirmer.

Tout a disparu par contre de l’aile occidentale greffée en retour sur l’aile mé ridionale. Des arrachements, un pan de mur, des vestiges de fondations en trahissent cependant l’existence. On ne saurait prétendre pour autant qu’elle se développait parallélement et sur toute la longueur de l’aile orientale et qu’elle lui était raccordée pour enclore une basse-cour. Une expertise de 1758 qui évoque "le portail de la cour" et "le mur de ladite cour?, à proximité de la porte du village, peut néanmoins etayer cette hypothese. Cette disposition romprait avec la vieille pratique du plan massé perpétuée dans de grands chAteaux gersois comme Escugnac et Flamarens.

Préfiguration d’un escalier droit, celui de Fources n’est pas une moindre innovation. Logé dans la tour carrée, il distribue, de part et d’autre d’un solide noyau de pierre quadrangulaire, des volées de méme maté riau, réduites A deux marches larges et egales qu’il alterne avec autant de repos et de paliers. II mé nage l’accés le plus aisé aux appartements dont il assure toute la circulation verticale et régit la distribution des pié ces qui se commandent presque toutes les unes les autres.

Le traitement des éIévations traduit aussi une recherche nouvelle, du moms ce qu’il en reste puisque, avec leurs parties hautes, elles ont perdu leur aspect initial. Dés 1614 et 1615, elles faisaient l’objet de réfection ou de remaniements comme l’indiquent ces dates gravées sur le fronton triangulaire ponctué de boules des trois lucarnes mé ridionales. Le procésverbal d’expertise de 1758 dénoncait déja leur délabrement. Toutefois, Si ce document atteste l’utilisation conjuguée de tuiles creuses pour les ailes et d’ardoises - bien insolites en cette province - pour le "pavilion” de la tour carrée, il ne nous dit rien de la forme des toitures, de leur pente et de la maniere surtout dont les lucarnes, inusitées en Gascogne gersoise, s’intégraient aux combles.

L’ampleur du fenestrage, sa disposition des le rez-de-chaussée suré levé, est également un parti révolutionnaire pour une architecture castrale jusqu’ici parcimonieuse de lumiere et moms préoccupée du plaisir des yeux que soucieuse de guette et de prévention du danger. La distribution des pleins et des vides ne ré pond plus aux seules nécessités fonctionnelles de la construction. Elle se plie à un rythme et cree une harmonie. Enfin, exprimée hier uniquement par touches breves sur des édihces beaux seulement de la hard iesse de leurs volumes et de la qualité de leur stéréotomie, l’intention décorative est ici manifeste. Le recours au répertoire du gothique flamboyant, abondant. Gables sinueux, pinacles acé rés, moulures tourmentées, guirlandes feuillagées, culots historiés, appuis brodés de trilobes ou de soufflets et de mouchettes animent les baies et les rares cheminées survivantes.

Toute dé fiance n’est pas exclue cependant. Aussi bien le miroir d’eau de la riviere peut-il protéger, les canonnieres qui percent chaque niveau de la tour ronde interdire ses abords immediats et, Si élégamment ourlé d’accolades soit-ils, le machicoulis qul couronne la tour d’escalier n’en dé fend pas moms son acces. Un appareil défensif som me toute trés discret, bien accommodé au caractere majeur de résidence et de plaisance de la demeure qui en fait un des rares spécimens gersois de l’art de bAtir de 1’extréme fin du XVe siécle ou des tous débuts du XVIc. J.-R. DUCOS

LE TERROIR DE FOURCES ET SES DOUZE EGLISE

La commune de Fourcés, dans le canton de Montréal au nord-ouest du département du Gers, s’étend sur 2.372 hectares, A la limite du Lot-etGaronne au nord, des communes de Montréal et Larroque-sur-l’Osse sur les trois autres cotés. Ce territoire qui ne comporte aujourd’hui que deux églises, celle du village et ceile de Laspeyres, en a compté jusqu’a douze au Moyen-Age. C’est dire que le terroir fut de bonne heure tres peuplé. L’emplacement de ces églises nous est connu grace A des documents d’archives dont certains se trouvent A la maine de Fourcés : ce sont le cadastre du XIXe siécle et un Iivre terrier du XVIIe (sorte de cadastre sans plan), incomplet mais fort précieux. D’autres documents anciens se trouvent aux Archives départementales du Gers, en particulier un livre des "reconnaissances? du lieu (de 1511), et deux censiers ayant appartenu A la célébre famille Mercier, de Montréal. Ils sont datés respectivement de 1430 et 1511' Voici une rapide énumération des douze églises

Sur la rive gauche de l’Auzoue, l’église Saint-Nicolas de SainteGemme. C’est sur le territoire de cette paroisse que fut fondé le village de Fourcés. Plus au nord, l’église Saint-Luperc du Sauboua qui appartint aux Bénédictins de Condom ; l’église Saint-Blaise de Sassiet; enfin Saint- Martin de Lanjau. Cette derniere fut donnée au monastere de Saint-Mont, en méme temps que celle de Romboeuf, des le XIe siecle.

Sur la rive droite de l’Auzoue se trouvaient les deux églises d’Urac, celle dédiée A Notre-Dame et une seconde dédiée A Saint-Gé rard ; l’église Saint-Jean de Céser ; celle de Saint-Jean de Camp-Grand. L’église de Laspeyres est appelée tantot Sainte-Quitterie, tant St Saint-Pierre, mais il s’agit probablement du méme édifice. En 1068, Bernard, seigneur de Fources, avait fait don A Cluny et au monastere de Saint-Mont, en Armagnac, de Notre-Dame de Romboeuf, ainsi que de I’église voisine de Saint-Martin de Ricau (plus tard appelée Saint-Martin de Lanjau). Bernard avait fait de Romboeuf une "sauvete?’ protégée par des croix, dit le texte; et c’est IA que s’établit un prieuré sous la dépendance du monastere clunysien de Saint-Mont. Au XVIe siecle, l’église de Romboeuf est dédiée A Saint-Catherine.

Les cadastres de Fources portent un lieu-dit "Glésia" tout proche d’un autre lieu-dit "Lestarguille" aux limites de la paroisse de Heux, dans la commune de Larroque. II s’agit tres probablement de l’emplacement d’une eglise depuis longtemps disparue, celle de Sainte-Marie d’Estarville. Au XIe siécle, elle avait fait l’objet d’une donation a l’abbaye Saint-Pierre de Condom par Fort-Bernard d’Estarville et son neveu, ainsi que par les trois freres Els, Garcie, Pierre et VitaL Els est aujourd’hui le hameau de Heux.

L’église Saint-Laurent se dresse A 50 metres du village dont elle n’est séparée que par l’Auzoue ; elle etait donc hors les murs. Quoique tres ancienne, puisqu’elle comporte des éléments d’architecture romane, elle parait etre la derniére née manifestement, elle ne fut établie en ces heux que pour desservir la population du nouveau village, apres sa fondation sur le territoire paroissial de Sainte-Gemme, c’est-a-dire a partir du XIe ou XIIe siecle. Peu A peu elle provoqua l’abandon de toutes les autres, hormis celle de Laspeyres.

La carte de Cassini, A la veille de la Révolution, porte encore plusieurs de ces églises, toutes celles de la rive gauche de I’Auzoue, A l’exception de Saint-Luperc de Sauboua et, sur la rive droite, celles de Romboeuf, de Laspeyres, Saint-Jean de Céser et l’une des deux églises d’Urac, la seconde ayant deja disparu; avaient également disparu Saint-Jean de Camp-Grand et, depuis fort longtemps, Notre-Dame d’Estarville.

Bien entendu, ces nombreux heux de culte ne s’expliquent que par une population éparse mais tres nombreuse, avant mème la fondation du village. Quant au réseau routier, il etait lui aussi extremement dense et certains chemins apparaissent tres anciens, en particulier celui de la rive gauche qui relie Saint-Martin, Saint-Luperc et Sainte-Gemme. On remarquera qu’il passe A quelque 250 metres A l’ouest du village, preuve manifeste de l’antériorité de cette route et de ces eglises sur l’agglomé ration de Fourcés.

REGARDS SUR L’HISTOIRE DE FOURCES
AUX ORIGINES DE LA SEIGNEURIE

Si l’on en croit une affirmation de Daignan du Sendat, le domaine de Fources aurait été, au debut du Xe siecle, l’apanage d’un cadet de la Maison de Fezensac. Ceci parait assez peu probable puisque Fources fut toujours dans le diocese d’Agen (puis de Condom, A partir de 1317) et donc tres probablement dans la Lomagne primitive qui s’étendait sur le Condomois. D’ailleurs la premiere attestation certaine d’un seigneur du lieu date de 1068. Guilhem et sa femme Brachite, seigneurs de Fources, avaient un fils, Bernard, dont l’épouse, Asceline ou Azivelle, n’était autre que la fille du vicomte de Lomagne et la niéce du comte d’Armagnac Bernard Tumapaler. C’est dire l’importance du site, détenu par une famille puissante, sur les limites des deux comtés. Le titre de baron apparaitra plus tard dans les textes, mais il est possible que les seigneurs de Fourcés I’aient déjà possé dé à cette époque.

En 1068 donc, ainsi que nous l’avons dit plus haut, Bernard donne au monastére de Saint-Mont les églises N.-D. de Romboeuf et Saint-Martin de Ricau. La volonté de Bernard est qu’A Romboeuf s’installe un prieuré bé né dictin. Sous son autorité, dit le texte, il a des vassaux et des chevaliers, et plus tard sa veuve Azivelle se mariera en secondes noces avec le comte d’Armagnac Gé raud II. A ces faits, on mesure I’importance de la famille et de la terre de Fources. D’ailleurs, une centaine d’années plus tard, l’abbaye de Condom, A la tète de laquelle se trouvaient toujours des membres de grandés familIes féodales, eut comme abbé Pérégrin de Fourcés.

ENTRE LA FRANCE ET L’ANGLETERRE

En 1240, c’est Alpays, fille deJourdain IV, comte de I’Isle, qui unit sa destinée a un Fourcés du nom de Géraud. Vers ce moment-là intervient pour les seigneurs de Fourcés un événement considérable. Leur domaine, qui s’étend bien au dela du terroir actuel de Fources sur Larroque et plusieurs paroisses de la rive gauche de l’Osse, jusqu’a Beaumont, Lauraet et Lagraulet, est confisqué en partie par le comte de Toulouse, agissant au nom du roi de France. II ne restera plus aux seigneurs de Fourcés que les territoires actuels de Fources et Larroque-Fourcés (aujourd’hui Larroquesur-l’Osse), ainsi que la paroisse de Balarin.

A défaut de certitude, on peut formuler une hypothése A propos de cette confiscation. Aurait-elle sanctionné une trahison à Fources est en effet à la limite des possessions anglaises. En tout cas, c’est sur le territoire confisqué que jaillira la nouvelle bastide de MontréaI, fondée par la volonté du comte de Toulouse Alphonse de Poitiers ; et cela a partir de 1255.

Vingt-quatre ans plus tard, en 1279, le traité d’Amiens fait passer tout l’Agenais, et donc Montréal, et donc Fources, aux mains de l’Angleterre. Dans les années 1289-1293, le roi Edouard 1er se lie par un traité, que l’on appelle un paré age, avec le seigneur de Fourcés; il partagera desormis avec lui la seigneurie du lieu ; de plus, il accorde aux habitants des coutumes dont le texte malheureusement nous est inconnu. En 1324, Edouard II qui a peut-etre des doutes, écrit aux habitants de Fourcés pour s’assurer de leur fidélité, puis il annexe directement la ville a la couronne, tandis que Bertrand, le seigneur du lieu, est convoqué a la guerre d’Ecosse.

FOURCES DEFINITIVEMENT ACQUIS A LA FRANCE

Mais voila que dans la me me année, 1324, A la suite du conflit francoanglais dit Guerre de Saint-Sardos, A nouveau l’Agenais, et avec lui Fourcés, reviennent A la France. En 1343, en raison de I’importance stratégique de ces localités, Fourcés et Larroque sont directement rattachées au domaine royal, sur la demande des habitants eux-memes (la méme chose s’était produite pour Montreal deux ans plus t6t) ; et Fourcés re~oit du roi de France des lettres de sauvegarde, c’est-A-dire I’engagement royal de défendre la ville en cas d’attaque.

A partir de 1324, il ne semble pas que la ville ait changé de camp, du moms en droit, car dans cette période mouvementée de la guerre de Cent ans, elle a pu être occupée diverses fois par les Anglais et les Francais ; les textes cependant sont muets. Nous savons par contre qu’en 1352, Guillaume-Raymond et Jourdain de Fourcés, tous deux capitaines de Fourcés et de Larroque, guerroyaient aux côtés du roi de France ; de mème en 1369. L’année précédente, le roi de France s’était dessaisi de ses droits seigneunaux sur Fourcés en faveur de son allié le comte d’Armagnac, mais en 1370 Charles V confirma aux habitants la sauvegarde royale de 1343. En 1378, Thomelin de Fourcés accompagnait Duguesclm en Espagne.

Les deux decennies 1370-1390 sont pour Fources et sa voisine Montréal une bien triste période ; les deux localités sont en effet constamment tiraillées entre les deux puissances rivales. Dans le premier tiers du XV’ siécle, nous connaissons le nom des seigneurs du lieu, mais nous ignorons le role qu’ils ont joué dans les événements qui precedent la fin de la guerre franco-anglaise. Ils s’appellent Jean et Michelson fils, puis Hugues. Et c’est encore un Hugues de Fources que désignent les textes en 1466. Maintenant la guerre de Cent Ans est terminée, depuis 1453, mais l’heure approche ou’ la mainmise royale va s’appesantir sur les anciens Etats d’Armagnac, a partir de 1473.

DESTRUCTION, PUIS RECONSTRUCTION DU CHATEAU

Le 13 mai 1488, le roi Charles VII donnait "commission d’abattre et demolir le chateau de Forces, pour crime de félonie”.

Que s’était-iI passé? Pas plus qu’en 1255, on ne le sait pas. Ce qui est certain en tout cas, c’est que le chateau fut démoli de fond en comble par plus d’un millier d’hommes venus d’Agen et de Fimarcon. Voici en effet les réflexions d’un consul de Condom, contemporain de l’événement; elles sont traduites du gascon

"Qu’il soit mé morable aux gens d’aujourd’hui et a venir, qu’en vertu de la commission royale, le chateau de Fources fut démoli et mis a terre par le commissaire désigné. Lequel amena les officiers d’Agen et cinq ou six-cents hommes A pied, armés d’arbalétes, pieds-de-biche et autres instruments en fer ; et il en prit autant dans la seigneurie de Fimarcon. Dans cette ville de Condom, il prit et amena avec lui les officiers du roi et certains charpentiers; et la ville lui fit confectionner treize pieds-de-biche, et cela en raison des instructions contenues dans ladite commission

Ce chateau -comme nous le verrons plus loin-se trouvait alors sur la place circulaire, au centre du village. A ce moment-Ia, le seigneur de Fourcés était peut-etre Amanieu, fils de Hugues, qui s’était marié en 1467 avec Agnes de Montesquiou et que l’on retrouve en 1484 comme capitaine du sire d’Albret.

En tout cas, la disgrâce ne fut pas de longue durée puisque, en mai 1491, Bertrand de Fourcés, peut-etre le fils du précédent, obtint du roi la restitution du tiers de Fources et de Larroque, c’est-a-dire probablement tout ce qu’il possé dait auparavant au titre du paréage. Aussitot Bertrand créa des foires a Fources, avec l’autorisation royale ; et il est probable qu’il entreprit sur la lancée la reconstruction du château ; qu’il édifia non plus au centre du village mais tout proche cependant, jouxtant le village et la riviére. Les documents de l’époque le montrent dans le proche entourage du sire d’Albret dont il est un des capitaines.

Durant le XVIC siecle, les "seigneurs et barons" de Fources s’appellent Guidon en 1511, Guiraud en 1515, Antoine etJacques en 1574. Ce dernier, en 1577, est propriétaire d’une maison a Vanves pres de Paris. II était désigné en 1593 comme "sergent de bataille de I’Ile-de-France et sergentmajor de la ville de Paris?. A partir de cette époque la seigneurie passa successivement aux Fources-Goalard, puis aux Moncassin, aux de Cous, aux Pardaillan-Bonas et enfin a la famille d’Aspe, dont le dernier représentant, Augustin-Charles-Louis d’Aspe, était président à mortier au Parlement de Toulouse. Il fut guillotiné le 6 juillet 1794.

LA NAISSANCE DU VILLAGE

Le charmant village de Fourcés ne cesse d’attirer par la beauté de ses constructions, l’originalité de sa structure autour d’une place circulaire; il ne cesse aussi d’intriguer l’historien : dans quel type d’agglomé ration fautil le classer? Et d’abord a quelle date le faire remonter? On a pané de "bastide ronde" de la fin du XIIIe siécle; d’autres, tel I’historien Cursente, y voient un bourg castral ou "castelnau" d’origine plus ancienne. Qu’en estil au juste

Les textes nous seront ici d’un grand secours. En 1068-1070, il est par deux fois question du castrum de Fourcés. De maniére habituelle, ce terme latin désigne tantôt le chateau seul, tant6t le village fortifié juxtaposé au chateau. Meme en nous en tenant au seul chateau, ou’ se trouvait celui mentionné par les textes du XIe siécle? L’emplacement du chateau actuel étant évidemment exclu pour les raisons que nous avons dites, on hesite encore entre deux possibilités.

Le cadastre du XVIIe siecle indique en effet une piece de pré, appelé A "la motte vieille", situé a 200-400 mé tres au nord du village. II était limité a I’est par I’Auzoue, au sud par le ruisseau du Pontic. Ce dernier ruisseau se jette aujourd’hui dans l’Auzoue immédiatement au nord du village.

C’est a la "motte vieille", selon toute vraisemblance, que se situait le premier chateau de Fourcés, sans doute donjon en bois, protégé par un méandre de l’Auzoue ou bien par la confluence du ruisseau du Pontic avec l’Auzoue.

Le me me cadastre du XVIIe siecle designe laplace circulaire au centre du village sous l’appellation cuneuse de "la motte". Plus de vingt maisons situées "dans la ville? confrontaient A "la motte", les unes du levant ou du midi, les autres du couchant ou du "septentrion?. Cette motte rappellait I’emplacement de l’ancien chateau démoli en 1488. Y avait-il Ia véritablement un "monticule" de terre ou tertre plus ou moms tronconique qui aurait été arasé depuis ? Ou désignait-on ainsi le soubassement d’un chateau en terrain plat, environné de fossés alimentés par l’Auzoue et le ruisseau du Pontic ? Nous pencherions plutôt pour la deuxieme hypothese parce qu elle se verifie également ailleurs.

Tout naturellement le village s’est aggloméré autour du chateau, comme la région en fournit des exemples nombreux, ainsi a Larressingle, mais cette fois sur un site de hauteur. La naissance du village se situe probablement vers la fin du XIe siecle, au plus tard avant le début du XIIIe.

LES ENSEIGNEMENTS DU CADASTRE

Comme on vient de le voir, le cadastre du XVIIC siécle nous apporte des renseignements précieux sur les origines du village comme il nous en avait apporté sur les églises disparues.

Mais il nous renseigne aussi, bien évidemment, sur l’é tat des heux au moment ou’ il a été réalisé. Ainsi nous savons que vers l’année 1650, le village était non seulement entouré de remparts -dont subsistent de nombreux vestiges- mais aussi de fossés. Nous savons que la tour actuellement appelée de l’Horloge s’appelait "du Pourtau" (du Portail) ou encore "Porte-Neuve", et qu’elle était immédiatement accostee, au nord, par la rectorie ou presbytére et une maison appartenant au seigneur. Il est vraisemblable que la porte désignée sous le nom de Porte-Vieille par le censier de Mercier en 1430 se trouvait dans la direction opposée, c’est-Adire ouvrant sur le pont, A l’est.

Mais surtout Fources possédait dejà sa maine appelée a I’époque "Maison Commune" qui abritait une école pour l’instruction des enfants. Elle était située au nord de la place a I’emplacement de la maine actuelle ou tout a ceté.

Enfin nous apprenons qu’iI y avait encore a Fources au XVIIC siécle un hameau de "cagots" ou "capots". C’étaient les descendants des Iépreux qui étaient regroupés au Moyen-Age dans des endro its isolés pour se couper du reste de la population. Seules deux maisons subsistaient de ce hameau A deux kilométres A I’ouest du village ; encore n’est-il pas sur qu’elles fussent encore habitées. Gilbert LOUBES

"LA FAMILLE D’ASPE"

A la moitié du XVIIC siecle, Fources appartient aux d’Aspe (bourgeois originaires d’Ancizan, enrichis par le commerce) élevés grace a de riches alliances, s’illustrant dans la magistrature. En 1677 Iré nee d’Aspe, seigneur de Bernadet, juge mage au présidial d’Auch épouse Anne de Gestos de Floran veuve de François du Chemin baron de Lauraet et de Marrast. Apres la mort d’Anne, Iré née se remarie (1698) avec la jeune veuve de Renaud de Larroquau Pinement baron de Torrebren : dame Pétronille d’Hueglas. Le frere d’Irénée d’Aspe a les cures de Laveze et Torrebren.

Bernard d’Aspe succede à son pere dans la charge de président à mortier. II s’était marié avec Thérése Blondel qui Iui apporta en dot la somme énorme de 50000 Iivres ; le roi et la famille royale assiste rent au manage.

Jean Francis d’Aspe, fils de Bernard se marie à Bonas en 1751 avec J.-Marie d’Auxion de Vivent, fille de Jacques-Antoine de Pardailban Gondrin ; la jeune épouse avait pour dot le riche comté d’Arblade. Au manage assistaient Joseph d’Aspe, chanoine de Ste Marie d’Auch et un autre J. d’Aspe prieur de Flaran.

Le dernier seigneur de Fourcés, Augustin-Louis d’Aspe, né au Garros (prés d’Auch) en 1752 se destina d’abord A la carriere des armes: trés jeune, il est officier au "Dauphin Dragon". La mort de son pere l’oblige A lui succéder dans la magistrature, mais il ne peut siéger avant sa trentieme années (il emploie ses loisirs au gouvernement de ses biens) les habitants de Fources lui reprochent sa rigueur feodale, plusieurs incidents éclatent.

Président A mortier au Parlement de Toulouse, Louis d’Aspe vit la suppression de cette cour en 1788: il se retire dans ses terres du Garros. Mis en arrestation en floréal an II, incarcéré A I’archevéché d’Auch, transferé ensuite a Toulouse puis a Paris; aprés un jugement sommaire du tribunal révolutionnaire, il monta sur l’échafaud avec 19 de ses collegues du Parlement de Toulouse.

Il avait epousé Marie de Gramont de St BarthéIémy; il en eut une fille qui fut mariée A M. de Monthel, ministre sous la Restauration.

Ainsi fi nit la seigneurie de Fourcés. Le village eut encore son heure de gloire, choisi comme chef lieu de canton lors de la formation du département du Gers ... mais fut trés vite supplanté par Montréal. P. ARAGON-LAUNET

LE VILLAGE

L’originalité de Fources doit beaucoup a sa forme circulaire mais aussi a sa situation en bordure de I’Auzoue, en une vallée attrayante et harmonieuse, une double rangée de peupliers centenaires Iui faisant une garde d’honneur digne de sa beauté.

La bastide était entourée par une enceinte semi-circulaire appuyée au cours de I’Auzoue ; quelques fragments de cette enceinte se retrouvent sur le pourtour du village qui a gardé son plan originel ; la porte ouest est intacte, dans une tour carrée aujourd’hui tour de l’horloge : cette tour est munie d’une archere en croix pattée et d’un passage sous voute en berceau brisé sans herse ni assomoir. Au sud de la tour, en haut du mur d’enceinte, une te?te d’homme en pierre se détache du bel appareil regulier : "un chevalier" nous dit la légende, qui veillait sur Fources et continue sa veille.

Un chemin courait au long de l’enceinte, du chAteau au moulin les deux points d’ancrage du village aux rives de I’Auzoue.

Les courtes mais excessives cole res de la nonchalante Auzoue avaient conduit les consuls, des le moyen-Age, A creuser un canal de dérivation a l’ouest de I’enceinte ; les mé faits du temps avaient effacé cet élément de protection ; le canal actuel ré cent a redonné a Fourcés sa qualité insulaire. Ce danger possible d’inondations avait contraint les habitants A s’établir au premier étage de leurs demeures, laissant le rez-de-chaussée a usage de granges ou celliers. Ces maisons A encorbellement entourent la place conformément A I’usage du pays, sur une rangée de galeries couvertes, excellente protection contre la pluie en hiver, le soleil en eté. Dans la construction initiale, la plupart de ces maisons étaient A colombages, reposant sur des piliers de bois. Au cours des siécles, la richesse aidant, certaines furent rebàties en pierre au XVIC et XVIIe siécle, les piliers également en pierre prenant plus d’importance, l’arcade ronde utilisée parfois. De nefastes restaurations du dé but du siecle ont rompu la belle harmonie de la place ronde mais elle n’en reste pas moms trés belle particulierement l’été lorsque l’ombre verte des platanes donne tout son eclat a la ronde ensoleillée des façades, la tour crénelée du chateau dominant la guirlande rose des toits.

La compréhension de la municipalité a doté le village d’une salle des fêtes en accord avec son originalité ; elle a été aménagée dans d’anciennes dépendances du chateau, éclairée par des fenètres à meneaux et garde une splendide charpente apparente.

Place des Corniéres, nous savons qu’une école fut édifiée en 1762 remplacant la plus ancienne detruite avant 1738; la qualité des maisons qui l’entourent confirme son importance dans le passé, importance du?e aussi au moulin, élément vital du village ; ce moulin fortifié A l’origine, conserve une trés belle salle des meules intacte. La place, toujours fleurie, est un cadre admirable pour les soirees the atrales d’Arébiscoula.

Le pont aux belles arches ogivales du XVe siécle était couvert d’un toit ; c’est la que se tenaient les assemblees consulaires : nous savons que "le 7 mars 1762 la jurade de Fources est réunie sous le couvert du pont de l’Auzoue ...?.

L’église, hors de l’enceinte, a eu le gros oeuvre reconstruit entre 1870 et 1875, remplacant l’église gothique. Le clocher d’origine est resté, carré presque parfait en appareil moyen régulier, une génoise soulignant la base de la fléche moderne trés aigile. P. ARAGON-LAUNET

LES ABORDS DE FOURCES

L’importance de la seigneurie de Fourcés et de la bastide est attestée par les maisons fortes qui lui font une ceinture de protection sur les collines environnantes : Pellehaut, Lagarde, Vertun, Lassalle.

Le premier habitat semble avoir eté un village lacustre comme en témoignent les entassements d’ajoncs trouvés en profondeur ; il n’y a pas trace de gallo-romain sous le village mais des sites importants de cette époque se retrouvent dans la vallée de part et d’autre de Fources : SteGemme, St Martin et, sur les collines A Corneillan et Laspeyres ou’ vestiges et toponymie en témoignent ; une église chrétienne s’établissant ensuite sur chacun de ces sites. A Ste Gemme ou’ la charrue découvre parfois des sarcophages mé rovingiens, le chrisme de I’église a été inclus dans un bAtiment du XVIII’ siécle.

L’église Ste Quitterie de Laspeyres, considérée comme la plus ancienne de la région, est faite d’un appareil régulier et possede un beau bapilstére roman et un éIégant retable du XVIIIC siecle ; I’église faisait partie d’un ensemble dépendant du puissant monastére de Romboeuf; Si Romboeuf a été remanié, deux tours médiévales chambres fortes et granges du monastére restent encore a I’ouest et au nord de l’église a Lassalle et Corazon.

"AREBISCOULA" (donner Un regain de vie)

Fourcés somnolait, revant à sa splendeur passée et était ignoré de tous. Arebiscoula, groupant les Fourcesiens et amis du village, I’a fait connaitre, I’a rem is en valeur, gratant des crépis, restaurant des colombages avec l’aide bénévole de groupes de jeunes, d’artisans et d’entrepreneurs ; certaines autorités préfectorales apportant une aide gé né reuse et efficace. Une animation a été créée séances théAtrales, folkioriques, bals gascons, toujours assurés du succes mais lagrande attraction est le marché aux fleurs du dernier dimanche d’avril ou’ la place devient un énorme bouquet de fleurs, chaque horticulteur rivalisant d’ingeniosite et de sens artistique les visiteurs se comptent par milliers. En juillet une foire à la brocante les ramene en la charmante cité.

"BET TEMS A” (an temps pays)

Les maisons A colombages ont disparu à l’est de la place, remplacées par une longue bàtisse qui fut écurie, café, salle des fetes; restaurée en partie par les habitants et Arebiscoula, elle abrite une exposition d’instruments agricoles et mé nagers anciens, une cuisine gasconne, des costumes paysans petit musée qui s’enrichit chaque jour de ces temoins du passé qui nous deviennent toujours plus précieux. P. ARAGON-LAUNET

This is what Google Translate makes of that... I am gradually turning this into English as we know it.

THE BASTIDE OF FOURCES

From the nineteenth century, a charter attests to the existence of Fources as a fortified place. Books of the 17thC also reveal a 'motte' in the center of the village square, as in a primitive castle with ditches surrounding it, now surrounded by a roadway.
We know that the castle, owned by the King of England in the coseigneurie of Fourcès in his capacity as Duke of Aquitaine, was destroyed duringo the so-called war of Sardis (1323-1327), being a prelude with other Anglo-French skirmishs before the hundred years war.
Edward III Plantagenet, who had recovered it, decided in 1331 to release it from state custody and organized a militia. King Charles VII of France, who had regained Gascony for thirty five years, gave in 1488 "a commission to demolish and destroy the castle of Fourcès because of a crime by co-lord of the area. The municipality of Condom had the execution of the sentence requiring between five and six hundred men to tear the castle apart, such means suggesting an edifice of some size.
The absence of other sources, the spirit and style of the architecture of the current chàteau, located southeast of the village, bathed by the Auzoue, suggest a design for construction in the years that followed the demolition under the reign of Louis XII, if not at the beginning of the Francois 1st.
The chàteau an inventory already said "dilapidated in 1771, we are well offreà mutilated. II presents further south and east two wings of unequal thickness. Out of work, a strong round tower packed the 'salient angle to the southwest by their faces exteneures. diagonal, in the northwest, in the axils of the comic angle by the two wings, the architect established another tower carree but just as robust.
A judge of the continuity of the cladding exteneure its frontage, the eastern wing was prolonged probably the origin to "Pourtau of the city, at the opening of the bridge over I'Auzoue. Reworking have too distorts the Extremists mittee to tell.
Everything has disappeared against the west wing grafted back on the wing mé ridionale. Broken away, a wall, foundation remains, however betray in existence. It is not claimed as long as it was developing in parallel and the entire length of the east wing and was connected to it to enclose a backyard. A 1758 expertise that evokes "the gate of the court" and "the wall of that court ?, near the village gate, may nevertheless substantiate this hypothesis. This provision would break with the old practice of massed perpetuated in large map Castles and Flamarens Gers as Escugnac.
Foreshadowing a straight staircase, one of Fources is not less innovation. Housed in the square tower, it distributes to each side of a solid quadrangular stone nucleus flocks of same mate rial, reduced A two large marches and equal opportunity that alternates with as much rest and bearings. Mé II swim the easiest access to the apartments which it provides all vertical circulation and regulates the distribution of pié those who control almost all each other.
The treatment of éIévations also reflects a new research, moms what remains since, with their upper parts, they have lost their original appearance. Dice 1614 and 1615 they were under repair or alterations as reflected those dates engraved on the pediment punctuated balls three skylights mé ridionales. The 1758 expertise MINUTES denounced already dilapidated. However, if that document demonstrates the combined use of hollow tiles for the wings and slate - though unusual in that province - for "pavilion" of the square tower, it tells us nothing about the shape of the roofs of their slope and especially the manner in which the skylights, unusual Gers in Gascony, were integrated in the attic.
The extent of fenestration, layout of the ground floor sured up, is also a revolutionary party to a previously parsimonious castle architecture of light and moms concerned about the pleasure that awaits conscious and prevention of danger. The distribution of full and empty spaces do more re lays solely functional requirements of the building. It folds to a rhythm and creates a harmony. Finally, yesterday expressed only by breves buttons on the beautiful hard édihces Iesse only their volume and quality of their stereotomy decorative intention here is obvious. The use of Gothic repertoire, abundant. Gables sinuous, pinnacles enuf res, tormented moldings, foliate garlands storied caps, embroidered support trilobes or bellows and tongs animate the bays and the few surviving chimneys.
Any dice fiance is not excluded, however. Both the water mirror of the river can it protect the gunboats that pierce each level of the round tower prohibit its immediate surroundings and, if elegantly accolades they be hemmed, the crown machicoulis whlch the stair tower do not die splits his moms access. A defensive unit som me all very discreet, well accommodated to the major character and holiday residence of the house which makes it a rare Gers specimens of the art of building of the fifteenth century 1'extréme end or beginnings of XVIc . J.-R. DUCOS

THE REGION OF FOURCES & THE TWELVE CHURCHES

Fourcés commune in the canton of Montreal northwest of the Gers department, covers 2,372 hectares, At the edge of Lot-et Garonne north, the municipalities of Montreal and Larroque-sur-l'Osse on the other three sides. This territory which today has only two churches, one of the village and ceile Laspeyres has counted up to twelve in the Middle Ages. This means that the land was populated very good time. The location of these churches is known to us thanks At archival documents, some of which are the maine Fourcés A: These are the land registry nineteenth century and seventeenth terrier Iivre (sort of plan without cadastre), but very incomplete precious. Other ancient documents are the Departmental Archives of Gers, especially a book of "recognitions? The place (1511), and two that belonged censiers At the famous family Mercier of Montreal. They are dated 1430 and 1511 respectively 'Here's a quick list of the twelve churches
On the left bank of the Auzoue, St. Nicolas church of SainteGemme. This is the territory of this parish that was founded the village of Fourcés. Further north, St. Luperc Sauboua the church belonged to the Benedictines of Condom; St. Blaise Church of Sassiet; Finally Saint Martin Lanjau. The latter was given to the monastery of Saint-Mont in same time as the Romboeuf, of the eleventh century.
On the right bank of the Auzoue were the two churches Urac, one dedicated At Notre Dame and a second dedicated At St. Gerard Ge; St. John of CESER church; that of St. John of Grand-Camp. The church is called Laspeyres TANTOT St. Quiteria, both St St Peter, but it is probably the same building. In 1068, Bernard Lord Fources, donated Cluny and the monastery of Saint-Mont in Armagnac, of Our Lady of Romboeuf and neighboring I'église St. Martin Ricau (later Saint -Martin of Lanjau). Bernard had made a Romboeuf "Sauvete protected by crosses, the text says;?. And that is that IA is established a priory dependent clunysien the monastery of Saint-Mont In the sixteenth century, the Church of Romboeuf A dedicated St. Catherine.
Cadastres of Fources carry a locality "GLESIA" near another place called "Lestarguille" the limits of the parish of Heux, in the town of Larroque. It is very likely the site of a long-lost church, that of St. Mary of Estarville. In the eleventh century, it had been a gift to the abbey of Saint-Pierre Condom Fort by Bernard of Estarville and nephew, and by three brothers Els, Garcia, Peter and Els is vital aujourd 'hui hamlet Heux.
The St. Lawrence church stands 50 meters from the village in which it is separated only by Auzoue; it was therefore outside the walls. Although very old, since it has elements of Romanesque architecture, it appears to be the newest obviously, it was not established that these Heux to serve the population of the new town, after its foundation in the parish territory of Sainte-Gemme that is to say from the eleventh or twelfth century. A little bit it caused the abandonment of all the others, except that of Laspeyres.
The Cassini map, At the eve of the Revolution, still bears many of these churches, all those of the left bank of I'Auzoue, with the exception of St. Luperc of Sauboua and, on the right bank, those of Romboeuf , Laspeyres, St. John CESER and one of two churches Urac, the latter having already disappeared; had also disappeared Saint-Jean Grand-Camp and, for a long time, Our Lady of Estarville.
Of course, these many Heux of worship can only be explained by a sparse but very large population, meme before the foundation of the village. As for the road network, it was also extremely dense and some roads appear very old, particularly on the left bank, which connects Saint-Martin, Saint-Luperc and St. Gemme. A password will be noted that some 250 meters to the west of the village, clear evidence of the priority of this road and these churches on agglomé ration Fourcés.

A GLANCE AT FOURCES HISTORY. THE ORIGINS OF SEIGNEURIE

If you believe an affirmation of the Daignan Sendat, domain Fources was, at the beginning of the tenth century, the prerogative of a cadet of the House Fezensac. This seems quite unlikely since Fources was always in the diocese of Agen (then Condom From 1317) and therefore very probably in primitive Lomagne that stretched Condomois. Besides the first certification of a certain lord of the date 1068. Guilhem and his wife Brachite, Fources lords, had a son, Bernard, whose wife, Asceline or Azivelle, was none other than the daughter of Viscount of Lomagne and the niece of the Earl of Armagnac Bernard Tumapaler. This shows the importance of the site owned by a powerful family, the limits of the two counties. The title of baron appear later in the text, but it is possible that the lords of Fourcés I'aient Posse's already at that time.
So in 1068, as we have said above, Bernard gives the monastery of Saint-Mont N.-D. the churches Romboeuf and of St. Martin of Ricau. Bernard's will is that A Romboeuf settles a ben DICTIN priory. Under his authority, the text says, he vassals and knights, and later his widow Azivelle marry second wife with Armagnac Count Ge raud II. To these facts, we measure the importance of the family and the land of Fources. Besides, a hundred years later, the abbey of Condom At the head of which were still members of large families feudal, had as abbot of Peregrine Fourcés.

BETWEEN FRANCE AND ENGLAND

In 1240, it is Alpays daughter de Jourdain IV, Count of I'Isle, uniting her destiny has Fourcés named Gerald. Around that time comes for the lords of Fourcés a considerable event. Their field, which extends far beyond the current Fources terroir Larroque and several parishes in the left bank of the Osse, until Beaumont, Lauraet and Lagraulet, is confiscated in part by the Count of Toulouse, acting on name of the King of France. It will do more to Fourcés lords that current territories of Fources and Larroque-Fourcés (today Larroquesur-l'Osse) and Parish Balarin.
In the absence of certainty, we can formulate a hypothesis About this confiscation. Would she have sanctioned a betrayal to Fources is indeed the limit of the English possessions. In any case, it is confiscated the territory that will spring the new country house of MontréaI founded by the will of the Count of Toulouse Alphonse de Poitiers; and this from 1255.
Twenty-four years later, in 1279, the Treaty of Amiens passed all Agen, and therefore Montreal, Fources and therefore the hands of England. In 1289-1293 years, King Edward 1 binds by a treaty, called a trimmed age, with the Lord of Fourcés; desormis he will share with him the lordship of the place; in addition, it gives people customs, the text unfortunately is unknown. In 1324, Edward II who perhaps doubts, writing to the people of Fourcés to ensure their loyalty, then directly annex the city crown, while Bertrand, the lord of the place, was summoned to war Scotland.

FOURCES FINALLY LEARNING TO FRANCE

But here as in me me year 1324 Following the conflict said francoanglais War Sardis, A new Agen, and with him Fourcés, back To France. In 1343, due to strategic the importance of these communities, and Fourcés Larroque are directly related to the royal estate at the request of the inhabitants themselves (the same thing happened to Montreal two years T6T); Fourcés and re ~ ilo king of France backup letters, that is A-regal the commitment to defend the city in case of attack.
From 1324, it does not appear that the city changed sides, the moms in law because in this turbulent period of the Hundred Years War, it has been occupied several times by the English and French; However, the texts are silent. We know that against 1352, William and Raymond Jordan of Fourcés, both captains Fourcés and Larroque, warred alongside the king of France; meme in 1369. The previous year, the king of France had relinquished its rights on seigneunaux Fourcés in favor of his ally the Count of Armagnac, but in 1370 Charles V confirmed the inhabitants royal backup 1343. In 1378 Thomelin of Fourcés accompanied Duguesclm Spain.
The two decades 1370-1390 are to Fources Montreal and its neighbor a sad period; both localities are indeed constantly torn between the two rival powers. In the first third of the fifteenth century, we know the names of the lords of the place, but we do not know the role they played in the events preceding the end of the Anglo-French War. Their names are John and son Michelson and Hughes. And it's still a Hugues de Fources designated by the texts in 1466. Now the Hundred Years War ended, since 1453, but the hour approaches or 'royal takeover will dwell on the former states of Armagnac, from 1473.

DESTRUCTION AND THEN RECONSTRUCTION OF THE CASTLE

May 13, 1488, King Charles VIII gave "commission down and demolish the castle of Forces for felony crimes."
What had happened iI? No more than in 1255, we do not know. What is certain in any case is that the castle was demolished from top to bottom by more than a thousand men from Agen and Fimarcon. Here indeed the reflections of a consul of Condom, a contemporary of the event; they are translated from the Gascon
"Whether mé rable to people today and to come, that under the royal commission, Fources the castle was demolished and earthed by the Commissioner-designate. Which brought the officers and Agen five or six hundred men on foot, armed with crossbows, presser foot, and other iron instruments. and he took as much in the lordship of Fimarcon in this town of Condom, he took and brought with him the officers King and some carpenters and the city made him make thirteen feet presser, and this because of the instructions contained in the said commission
This castle-as we shall see later-was then the circular plaza at the center of the village. At that time Ia, the lord of Fourcés was perhaps Amanieu, son of Hugh, who had married in 1467 with Agnes de Montesquiou and that is found in 1484 as captain of the Sire d'Albret.
In any case, the disgrace was not long term because, in May 1491, Bertrand Fourcés, perhaps the son of the former, obtained from King restitution third of Fources and Larroque, that is to say, probably all he Posse Dait previously under paréage. As soon Bertrand has created fairs Fources with royal authorization; and it is likely that the momentum began reconstruction of the castle; he no longer erected in the town center but close however, adjacent to the village and the river. The documents of the time show in the entourage of the Sire d'Albret he is one of the captains.
During the sixteenth century, the "lords and barons" of Fources are called Guidon in 1511, Guiraud in 1515, Antoine etJacques in 1574. The latter, in 1577, owns a house Vanves near Paris. He was appointed in 1593 as "battle sergeant I'Ile-de-France and Sergeant Major of the city of Paris ?. From that time the manor passed successively to Fources-Goalard, then to Moncassin, the Necks, the pardaillan-Bonas and finally the family Aspe, whose last representative, Augustin-Charles-Louis d'Aspe was President mortar Parliament of Toulouse. He was guillotined July 6, 1794.

THE BIRTH OF THE VILLAGE

The charming village of Fourcés continues to attract the beauty of its buildings, the originality of its structure around a circular plaza; it also continues to intrigue historians: what type of ration agglomé fautil classify? And first has to do what date back? It was breaded of "round fortified" of the late thirteenth century; others, such I'historien Cursente, see it as a borough castral or "castelnau" of older origin. What exactly estil
The texts we will be of great help here. In 1068-1070, it is twice the castrum Fourcés issue. Usual manner, the Latin term sometimes refers to the only castle, the fortified village tant6t juxtaposed to the castle. Even in taking us to the only castle, or 'was the one mentioned in the texts of the eleventh century? The location of the current castle is obviously excluded for the reasons we have mentioned, there is still hesitating between two possibilities.
The land registry of the seventeenth century shows indeed a piece of meadow, called A "old sod", located 200-400 mé very north of the village. He was limited by a I'Est I'Auzoue, south by the Pontic creek. This stream flows today in the Auzoue immediately north of the village.
This is a "old sod" in all likelihood, that was placed first Fourcés castle, probably wooden dungeon, protected by a meander of the Auzoue or by the confluence of the creek with the Pontic Auzoue .
The me me cadastre seventeenth century designated laplace circular center of the village under the cuneuse name "root ball". More than twenty houses located "in the city? A confronting" the mound ", one of the rising or the south, the other from the west or the" north ?. This mound rappellait I'emplacement of the old castle demolished in 1488. Was there Ia truly a "mound" of earth mound or more truncated or moms who have been leveled since? Or be designated as the substructure of a flat land castle, surrounded by moats fed by Auzoue and Pontic Creek? We would look instead to the second hypothesis because she also checked elsewhere.
Naturally the village is agglomerated around the castle, as the region provides many examples and has Larressingle, but this time on a site of height. The birth of the village is probably towards the end of the eleventh century, at the latest before the beginning of the thirteenth.

LESSONS OF THE CADASTRE

As we have seen, the land registry of the seventeenth century gives us valuable information about the origins of the village as we had brought on missing churches.
But it also tells us, of course, on the state of e Heux when it was performed. So we know that around the year 1650 the village was not only surrounded by ramparts remain -including many vestiges- but ditches. We know that currently called the Clock Tower was called "the Pourtau" (Portal) or "Porte-Neuve," and was immediately accosted in the north by the Rectorie or presbytery and a house belonging the lord. It is likely that the door known as the Porte-Vieille by censier Mercier in 1430 was in the opposite direction, that is Adire opening on the bridge to the east.
But above Fources already owned his maine I'époque called a "Common House" which housed a school for the instruction of children. It was located north of the square is the current I'emplacement maine or in Cete.
Finally we learn that He was still Fources the seventeenth century hamlet of "bigots" or "caps". These were the descendants of Iépreux that were grouped in the Middle Ages in isolated ict endro to cut the rest of the population. Only two houses remained in this hamlet two kilometers from the village I'ouest A; yet it is not on they were still inhabited. Gilbert LOUBES

"FAMILY ASPE"

In the mid-seventeenth century, belongs to Fources Aspe (bourgeois from Ancizan, enriched by commerce) high thanks to rich alliances, distinguishing himself in the judiciary. In 1677 Iré nee Aspe, Lord of Bernadet, mage judge presidial Auch Gestos Anne wife of Floran widow of Francis Baron Path Lauraet and Marrast. After the death of Anne, born Iré remarries (1698) with the young widow of Renaud de Larroquau Pinement Baron Torrebren: Petronilla lady Hueglas. The brother of Irenaeus Aspe has cures Laveze and Torrebren.
Bernard Aspe succeeds his father in the mortar chairman load. He had married Therese Blondel who brought IUI dot in the enormous sum of 50,000 Iivres; the king and the royal family attends rent to manage.
John Francis Aspe, son of Bernard marries Bonas in 1751 with J.-Marie AUXION of Live, Jacques-Antoine girl Pardailban Gondrin; the bride was to dot the rich county of Arblade. Manage to attending Joseph Aspe, canon of St. Mary of Auch and another J. Aspe prior Flaran.
The last Lord of Fourcés, Augustin-Louis Aspe, born Garros (near Auch) in 1752 is primarily destined At the career of arms very young, he was an officer at the "Dolphin Dragon". The death of his father forced him A successor to the bench, but he can not sit before his thirtieth year (he uses his leisure to the government of his property) inhabitants of Fources reproach him his feudal rigor, several incidents occurred.
A President mortar Parliament of Toulouse, Louis Aspe saw the removal of this court in 1788 he retired to his Garros lands. Placed under arrest in Floreal Year II, imprisoned A I'archevéché Auch, then transfered to Toulouse and then Paris; after a summary judgment of the Revolutionary Court, he mounted the scaffold with 19 of his colleagues of the Parliament of Toulouse.
He married Marie de Gramont St BarthéIémy; he had a daughter who was married to Mr. Monthel Minister under the Restoration.
Thus fi nes the lordship of Fourcés. The village still had its heyday, chosen as capital of Canton during the formation of the Gers department ... but was very quickly replaced by Montreal.

THE VILLAGE

The Fources originality owes much to its circular shape but also its location bordering I'Auzoue in an attractive and harmonious valley, a double row of poplars centenarians IUI by a guard of honor worthy of its beauty.
The country house was surrounded by a semicircular enclosure supported during I'Auzoue; some fragments of this chamber can be found on the periphery of the village which has kept its original plan; the west door is intact, in a square tower now Clock Tower: This tower has a archere in flared cross and a passage under barrel vault broken without harrow or Assomoir. ? South of the tower, the top of the wall, a stone thee thee man detaches from the beautiful regular camera: "a knight" says the legend, who watched over Fources and continued his vigil.
A path running along the walls, the castle mill in the two anchors of the village on the banks of I'Auzoue.
The short but excessive school res nonchalant Auzoue had led the consuls of the Middle Ages, A dig a diversion channel to the west of I'enceinte; mé the facts of the time had erased this protection element; the current channel percent re restored Fourcés has its insular quality. That possible flood danger had forced residents To settle the first floor of their homes, leaving the ground floor has use of barns and cellars. A cantilevered these houses surrounding the square under A I'usage the country on a row of covered galleries, excellent protection against winter rain, the sun eté. In the original building, most of these houses were tudor, resting on wooden pillars. Over the centuries, the rich helping, some were rebuilt in stone in the sixteenth and seventeenth century, the stone pillars also taking more importance, the round arch sometimes used. Adverse restores the die purpose of the century broke the beautiful harmony of the round up but not very nice especially moms still summer when the green shade of the plane trees gives all its eclat a sunny round of facades, the crenellated tower of the castle overlooking the rose garland roofs.
Understanding the municipality has given the village a room celebrations agreement with its originality; it has been built in the former outbuildings of the castle, lit by mullioned fenètres and keeps a splendid exposed beams.
Cornières, we know that a school was built in 1762 replacing the oldest destroyed before 1738; quality houses that surround confirms its importance in the past importance of e also at the mill, lifeblood of the village; this fortified mill Originally retains a very nice room intact wheels. Instead, always flowery, is a wonderful setting for evenings of the atrales Arébiscoula.
The bridge with beautiful Gothic arches of the fifteenth century was covered by a roof; it's that stood consular assemblies: we know that "March 7, 1762 the jurade of Fources convened under the cover of the bridge Auzoue ...?.
The church outside the walls, had the main structure rebuilt between 1870 and 1875, replacing the Gothic church. The original bell tower remained almost perfect square regular way device, a Genoese highlighting the very basis of modern aigile arrow.

THE EDGE OF FOURCES

The importance of the lordship of Fourcés and the Bastide is evidenced by the strong houses that make him a protective belt of the surrounding hills: Pellehaut, Lagarde Vertun Lassalle.
The first habitat seems eté a lakeside village as evidenced by piles of gorse found at depth; there is no trace of Gallo-Roman in the village but the important sites of this period are found in the part of valley side of Fources SteGemme, St Martin and on the hills A Corneillan and Laspeyres or ' vestiges and place names testify; a Christian church then laying on each of these sites. A Ste Gemme or 'plow sometimes discovered sarcophagi mé rovingiens, the chrism of I'église was included in a building of the eighteenth century.
The Church of St. Quiteria Laspeyres, considered the oldest in the region, is made of a regular camera and possesses a beautiful novel and a bapilstére éIégant altarpiece of the eighteenth century; I'église was part of a set depends on the powerful monastery of Romboeuf; If Romboeuf was redesigned, two medieval towers of the monastery vaults and barns are still I'ouest and north of the church Lassalle and Corazon.

"AREBISCOULA" (give a new life)

Fourcés dozing, dreaming to its former glory and was ignored by all. Arebiscoula, grouping Fourcesiens and friends from the village, I'a made known, I'a rem is worth, gratant renderings, timbered restaurant with volunteer help youth groups, artisans and entrepreneurs; Some prefectural governments providing aid gen reuse and efficient. An animation was created theatrical sessions, folkioriques, Gascon balls, always assured of success but lagrande attraction is the flower market the last Sunday in April or 'instead becomes a huge bouquet of flowers, each vying horticulturist of ingenuity and artistry visitors in the thousands. In July a fair at the flea market brings back the in the charming city.

"BET TEMS A" (year time country)

Tudor houses disappeared from the east of the square, replaced by a long building that was stable, café, hall for events; partially restored by locals and Arebiscoula, it houses an exhibition of agricultural implements and other ancient items, Gascon cuisine, peasant costumes: a small museum that enriches our understanding of the past that is becoming more valuable. P. ARAGON-LAUNET

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